Libre

La rage me dévore et lacère mon cœur.
L’incendiaire catin que la haine déchaîne,
Vocifère et réclame avec terrible ardeur,
Mes rêves pour pâture et ma mort en aubaine.

Tragique et illusoire amour, ainsi dédain
Devenu, qui se pâme et suspend de la vie
La joie délicieuse où chaque lendemain
Avait toujours le goût de l’éternelle envie

Servile quotidien délivre l’infernal
Et me prive à jamais de cet élan final
En ce dernier sabbat le silence me ronge…

Endiablée Puritaine, enfin je te vomis !
Mon âme à saccager, offerte à ton vil songe,
Ne te montrera pas la mort de l’insoumis.

Tof